Le "Fashion Pact" de Bénî

Les 15 et 16 mai 2019 s'est tenue la 10ème édition du Copenhagen Fashion Summit, le principal forum mondial de la mode responsable. C'est un peu moins glamour que la montée des marches à Cannes mais vous en avez peut-être entendu parler car François-Henri Pinault (le PDG du Groupe Kering - Gucci, Saint Laurent,...) s'est porté volontaire pour porter une mission importante: mobiliser les grands acteurs de la mode autours d'un "Fashion pact" les engageant à mettre en place des pratiques plus responsables.

Sacré challenge lorsqu'on sait que l'industrie textile est la plus polluante après le pétrole. Elle est aussi la deuxième utilisatrice d’eau de la planète, et chaque année, elle relâche plus de 500 000 tonnes de microfibres de plastique dans les océans (conséquence méconnue du lavage des vêtements en synthétique). Elle est enfin l'une de celles qui profitent le plus de l'absence de droit des travailleurs dans de trop nombreux pays... Je souhaite donc sincèrement à M. Pinault beaucoup de succès !

Bénî est loin d'avoir les moyens du Groupe Kering mais nous avons la grande chance de débuter, or c'est beaucoup plus facile de faire les choses bien du premier coup que de devoir se réinventer. Je considère donc que nous n'avons aucune excuse. Nous sommes sans doute encore trop petit pour être sollicité pour signer ce Fashion Pact mais cela ne nous empêche pas de prendre position. Nous souhaitons donc nous engager à ne pas déroger aux piliers du modèle responsable de Bénî :

  1. Une gamme stable permettant d'éviter le grand gâchis de la destruction des invendus des collections saisonnières
  2. Des modèles soignés mais indémodables que vous serez heureux de porter des années
  3. Des matières naturelles de qualité, robustes et peu polluantes à l'entretien
  4. Des moutons élevés au sein d'élevages responsables, garantissant le bien-être animal et le respect de l'environnement et des hommes
  5. Des tissus et des accessoires fabriqués par des usines à la pointe de toutes les pratiques environnementales
  6. Une confection déléguées à des usines qui offrent des bonnes conditions de travail à leurs employés

Tout cela a un coût très élevé. C'est pourquoi nous tenons à continuer à développer notre modèle de vente directe et de coûts fixes limitée qui seul permet de faire les choses bien tout en proposant des produits exceptionnels et d'en faire profiter le plus grand nombre possible.

Ce modèle permet de répondre du mieux que nous pouvons aux enjeux de responsabilité sociale et environnementale. Nous continuerons à y travailler pour encore l'améliorer, et résoudre les problèmes restant.

Si vous avez des commentaires ou des questions, je serais heureux d'y répondre. 

Stéphane

24 mai, 2019 — Stéphane Pinatton

Commentaires

Francoise W.

Francoise W.:

Bravo, ce modèle economique est l’avenir, c’est certain. On ne peut continuer à laisser nos vêtements transformer notre planète en poubelle et des peuples qui n’aspirent qu’à la paix en esclaves !
Merci

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